Le voyageur

Publié le par Rhiannon

Le voyageur

Moi pauvre voyageur,
Chevalier en exil
Que votre table est belle,
Et pourtant,
Vos mets si délicats
Ne donnent point d'appétit,
Ce vin si capiteux
N'abreuve point ma soif,
Seule votre beauté
m'honore et me sustente.

Le voyageur

Veuillez jeune jouvencelle
Au peliçon d'hermine
Attiser mon plaisir
Il n'est point de raison
Qui empêche de jouir.
Veuillez ôter Madame,
De vos mains délicates
Ma Chape et mon bliaut
Ils me semblent si lourds.
J'ai si froid;
Réchauffez moi Madame
De vos baisers brulants;
Et alors à mon tour,
J'ôterai sans tarder
Vos merveilleux atours.

Tous droits réservés

Publié dans Ecrits

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article